Certains actes interdits ne se limitent pas à constituer un péché : ils nécessitent également une expiation de la part de celui qui les commet.
Une expiation est un acte (prescrit, c’est à dire obligatoire) permettant de compenser soit l’incapacité d’accomplir une obligation religieuse, soit la commission d’un péché.
Exemple d’obligation non accomplie : une personne âgée qui ne peut pas jeûner pendant le mois de Ramadan. En guise d’expiation, elle devra nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné.
Exemple de péché commis et connu comme nécessitant une expiation : celui qui fait un faux serment (parjure) doit nourrir dix pauvres ou les vêtir.
Les interdits de l’ihram font partie des actes pour lesquels une expiation est requise :
Si un interdit est commis par ignorance ou par oubli, il n’y a pas de péché, mais l’expiation reste obligatoire.
Dans ce cas, l’expiation consiste à sacrifier un mouton à La Mecque et à distribuer sa viande aux pauvres de la ville.
Si l’interdit est commis volontairement et en connaissance de cause, cela constitue un péché, auquel s’ajoute l’obligation de faire l’expiation.
Les interdits de l’ihram durant la Omra ne l’annulent pas, à une seule exception : avoir des rapport avec son époux ou épouse avant la fin des rites.
Cet acte fait sortir de l’état de sacralisation et annule donc la Omra.
Dans ce cas, il faudra :